jeudi 8 décembre 2011

Plus d'un tiers des Français est favorable au retour du franc



Plus d'un tiers des Français (36%) est favorable à un retour au franc. Et 45% estiment que l'euro est un handicap pour l'économie française, selon un sondage Ipsos/Logica réalisé pour l'association Lire la société, publié dans Le Monde daté de mardi.

Selon cette enquête, environ 36% des Français souhaitent que, dans les années qui viennent, la France sorte de la zone euro et repasse au franc. Mais 60% souhaitent que la France reste dans la zone euro, tandis que 4% ne se prononcent pas, précise encore cette enquête qui s'intéresse également au pouvoir d'achat et au commerce extérieur au prisme de la monnaie unique.

Pour faire face à la crise économique et financière. Et un peu moins de la moitié des personnes âgées sondées (45%) estime que l'euro est «plutôt un handicap» pour l'économie française en général. «Plutôt un atout» pour 34% d'entre eux. En revanche, ils sont environ 16% des séniors à penser que l'euro n'est «ni un atout ni un handicap», tandis que 5% ne se prononcent pas.

Pour l'ensemble des Français, l'euro est «plutôt un handicap» pour faire face à la crise économique et financière actuelle des dettes publiques, estiment encore 44% des Français. Pour 33% d'entre eux «plutôt un atout», et «ni un atout ni un handicap» pour 18%. Et 5% ne se prononcent pas.

Pour le pouvoir d'achat. La monnaie unique est encore «plutôt un handicap» pour le pouvoir d'achat, estime une large majorité de Français (62%). Elle est «ni un atout ni un handicap» pour 20% d'entre eux, et «plutôt un atout» pour 17%, tandis que 1% ne se prononce pas.

En revanche l'euro est «plutôt un atout» pour l'économie des pays membres de la zone euro, estiment 42% des Français, mais «plutôt un handicap» selon 34% d'entre eux. La monnaie unique est «ni un atout ni un handicap» pour 19% d'entre eux, tandis que 5% ne se prononcent pas.

Pour le commerce extérieur. Les Français sont autant à considérer que l'euro est «plutôt un atout» (38%) et «plutôt un handicap» (38%) pour le commerce extérieur de la France. Et «ni un atout ni un handicap» pour 18% d'entre eux, tandis que 6% ne se prononcent pas.

A l'avenir, il faudrait «renforcer les pouvoirs de l'Union européenne en matière de politique budgétaire et fiscale», estiment 49% des Français, alors que 37% considèrent qu'il faudrait plutôt «laisser plus de latitude aux Etats membres de l'Union européenne pour leur politique budgétaire». Environ 11% ne se prononcent pas et 3% ne sont ni pour l'une ou l'autre des solutions.

Ce sondage Ipsos/Logica Business Consulting a été réalisé par téléphone du 18 au 19 novembre auprès de 941 personnes représentatives des Français de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

LeParisien.fr

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